Mettre en forme et en couleur des données
Établir les données que vous souhaitez mettre en visualisation, c’est une chose. Trouver la bonne visualisation pour les représenter, c’en est une autre. Dans ce domaine, il n’y a bien sûr pas de réponse définitive et si vous avez la chance de travailler avec un développeur et/ou un designer, vous pourrez toujours trouver des solutions ad hoc pour créer votre visualisation.
Cela dit, les rédactions ne disposent pas toujours des ressources financières pour faire travailler autant de spécialistes sur une visualisation et il vous faudra connaître quelques règles de bases pour être sûr de ne pas tromper votre lectorat.
Bien choisir sa visualisation
Parlons de la forme tout d’abord. On ne représente pas de la même manière une répartition, une évolution dans le temps ou encore le résultat d’un vote. Pour savoir comment représenter la donnée que vous détenez, le plus simple reste de se référer à cet outil développé par le Financial Times (en anglais).
En ce qui concerne les couleurs que vous allez utiliser pour votre visualisation, aucune règle n’est véritablement inscrite dans le marbre, mais un peu de bon sens n’est jamais inutile. Prenons un exemple : le résultat d’une élection. Si vous représentez les équilibres politiques au sein d’une assemblée, il sera souvent de bon aloi d’afficher des élus de gauche en rose ou en rouge, les élus de droite en bleu et les écologistes en vert. Essayez de mélanger ces couleurs, vous verrez que la visualisation deviendra incompréhensible.
Quelques outils simple à prendre en main
Pour s’essayer à quelques visualisations simples, vous disposez de plusieurs outils en ligne gratuits. Datawrapper, très épuré et simple d’utilisation, est utilisé dans de nombreuses rédactions françaises pour visualiser aussi bien les chiffres du chômage que les répartitions des budgets annuels.
Infogram est plus complexe à prendre en main, mais il vous permettra de dépasser la simple production de visualisation. Vous pourrez créer des contenus avec du texte, des vidéos intégrées, etc.