C’est la même chose dans la vie quotidienne quand vous rencontrez un ami, vous lui racontez ce que vous avez vu : Où Quand Qui Quoi ?…
Il peut arriver que l’on doive rédiger un texte sans connaître la réponse au cinquième W, le Why, le Pourquoi ? – ou le Comment (How) ? Une démarche plus poussée d’analyse de l’information nous aidera à trouver cette réponse.
Règles d’or du journaliste
- Dire le plus clairement possible en quoi consiste l’action. «Il y aurait des désaccords au sein de l’équipe dirigeante» est une mauvaise information, «Pierre et Jean se disputent la présidence» est une meilleure information.
- Toujours identifier le sujet de l’action. «La rentrée des classes a été repoussée» est une mauvaise information ; « le ministre de l’éducation repousse la rentrée des classes » est une information plus claire.
- Toujours dire où cela se passe : à Kinshasa, Brazzaville, N’jamena, Bangui, Ouagadougou, Bujumbura, Casablanca, Dakar, Oran, Alger, Tunis, Tripoli… dans tel quartier, telle rue, etc.
- Toujours dire avec précision quand s’est passé l’évènement que l’on relate : ce matin, aujourd’hui, hier, il y a deux jours, il y a une semaine, le 10 janvier…
Rechercher absolument la réponse.
Si l’on ne dispose pas de ces renseignements, il faut tout faire pour les rechercher. Une information n’a de valeur que si la réponse à ces quatre questions fondamentales est donnée. Un bon rédacteur en chef devrait jeter à la poubelle toute nouvelle qui ne comporte pas ces réponses, et un journaliste ne devrait jamais donner une nouvelle qui ne les comporte pas.
Cette règle s’applique à tout : lancements radio par exemple – Où Quand Qui Quoi ? – le Comment/Pourquoi étant l’angle du reportage. Elle aide à la construction de papiers radio, de reportages, dans les interviews, partout.
En français, on peut la compléter par un autre moyen mnémotechnique amusant :
CQQCOQP
Combien Qui Quoi Comment Où Quand Pourquoi.
Vous voyez par vous-même, ce sont des questions de tous les jours. Nous les utilisons par réflexe. Dans le journalisme, elles doivent devenir LE REFLEXE.