Partager une culture professionnelle c’est parler le même langage.
Voici un petit lexique d’une dizaine de mots.
Chapo : Texte lu par le présentateur du journal pour introduire un reportage. Le chapo est aussi appelé lancement ou intro.
Pied : Texte lu par le présentateur après la diffusion d’un reportage et qui vient conclure le sujet. Le pied est aussi appelé extro.
Attaque : Début d’un sujet.
Chute : Fin d’un sujet.
Ouverture : Première information du journal.
Fausse ouverture : Terme utilisé quand la première information du journal n’a pas fait l’objet d’un titre.
Brève : Information qui n’est pas développée sous la forme d’un sujet complet.
Papier : Reportage écrit par un journaliste qui ne contient pas d’extrait d’interview.
Son : Reportage qui prend la forme d’un extrait d’interview.
Enrobé : Reportage qui mêle le papier et le son.
Conducteur : Document rédigé par le présentateur pour permettre au technicien de mettre en onde le journal.
Ces quelques mots sont à titre d’exemple. Pour le commun des mortels ces mots sont incompréhensibles. Pour l’équipe d’une radio ce sont des mots de tous les jours, ce vocabulaire partagé est un des signes d’une culture commune.
Respecter les procédures.
Partager une culture professionnelle c’est aussi respecter les procédures communes qui permettent au travail de chacun de s’inscrire dans la production du programme de la radio.
Exemple : imaginons un journaliste qui laisse son reportage n’importe où dans le système informatique de la radio et pas dans le dossier partagé prévu pour cela. Ce journaliste rentre ensuite chez lui avec la certitude du devoir accompli puisqu’il a fait son reportage. Ses collègues chargés de préparer les éditions du lendemain vont passer des heures à chercher le reportage en question. Si le reporter avait respecté la procédure il aurait économisé beaucoup de temps et de soucis pour ses collègues.
En cas de doute il faut en référer à la hiérarchie.
Parfois un collaborateur doit faire face à une situation particulière. Il ne sait pas quelle décision prendre. Dans ce cas de figure il ne faut pas hésiter à soumettre le problème à son chef.