La carte choroplèthe
C’est sans conteste le type de carte le plus répandue dans la presse, très probablement parce qu’il est le plus simple à produire. La carte choroplèthe permet de colorer le territoire des différentes entités administratives de la carte d’une nuance de couleur en fonction d’une donnée.
Si vous cherchez par exemple à visualiser la population française par commune, les villes avec le plus d’habitants seront fortement colorées alors que celles peu peuplées seront pâles.
La carte de chaleur (heatmap)
Cette fois, vous n’allez pas établir une échelle de couleur en fonction d’une donnée. L’idée ici est d’indiquer dans une base de donnée des adresses, des lieux, des coordonnées géographiques où il s’est passé quelques chose. Et c’est l’accumulation de ces points qui va dessiner une forme sur la carte.
C’est par exemple le travail réalisé en Ecosse pour identifier les zones dangereuses pour les cyclistes dans la ville. Chaque point représente là où s’est déroulé un accident. Sur la carte, l’accumulation des points indique les endroits dangereux pour les deux roues.
La carte en anamorphose
Techniquement, la carte en anamorphose est la plus complexe à réaliser. En terme de données, elle fonctionne de la même façon que la carte choroplèthe : on associe une donnée à une zone géographique. La différence, c’est qu’au lieu de colorer différemment l’entité administrative concernée, on va lui appliquer une déformation dans un logiciel. Si l’on reprend l’exemple initial de la population française, la carte en anamorphose fait ressortir en un instant les foyers d’habitants les plus importants sur le territoire.